Les aléas de l’inspiration

 

Ecrire sur …rien, ou plus exactement sur les petits riens de la vie, qui mis bout à bout dans une journée font un tout. Quand l’inspiration ne vous guette pas, comme un chat son oiseau, mais plutôt quand elle vous tombe dessus. Comme un pot de fleurs du 3ème étage.

Et toujours au pire moment, quand vous êtes au volant, et qu’en arrivant dans un parking vous emboutissez l’arrière train de la voiture avant-un phare arrière cassé-, qu’en reculant, vous arrachez votre rétroviseur, et que vous êtes déjà là à maudire ‘cette journée de merde’ qui commence super mal, là, vous avez une super idée, l’Idée, la brillante idée, qu’il faudrait à tout prix noter pour ne pas oublier, mais déjà arrive le propriétaire furieux de la voiture, que vous avez abîmée, et comme vous êtes légèrement, un peu coincée…il va falloir l’affronter. D’autant plus que ‘mal barrée’ comme vous l’êtes, encore une marche arrière, et c’est une deuxième voiture que vous emboutissez, et un deuxième rétroviseur que vous arrachez. Donc, sortir un petit carnet à ce moment là, et noter l’idée de passage-en plein vol –autant dire que c’est absolument impossible.

Petit numéro de charme passé-il vous reste encore ça !- la voiture désengagée par le Monsieur, qui s’est calmé, va savoir pourquoi et qui a bien voulu faire le créneau à votre place, finalement vous ne vous en êtes pas trop mal tiré- un phare à rembourser-vous quittez ce ‘p…..’ de parking, où vous n’auriez surtout dû pas mettre les pieds, et bien sûr la belle idée s’est envolée, elle s’est fait la malle, la pie voyageuse, et vous renoncez à votre rendez-vous d’Urssaf. Une prochaine fois. Pas trop d’épreuves à la fois !

Et bien plus tard, dans la soirée, quand vous vous retrouvez face à vous-même, quand les yeux sont sur le point de se fermer, Cling-Cling-Cling, l’idée sur son beau cheval blanc revient au galop. Libre à vous de vous endormir dessus, vous en rêverez, et vous la retrouverez encore plus fraîche demain matin, ou alors, rantanplan, vous essayez d’attraper le stylo, là-bas, derrière la pile de livres, mais il faut d’abord tendre le bras, escalader l’oreiller, et plaf, la lampe de chevet qui tombe, et plong, le verre d’eau qui se déverse sur le livre à terre, et patatras, vous vous prenez les pieds dans la couette. Plongée par terre, la tête la première ! Lorsqu’à moitié assommée, vous revenez à vous-même, là, vous vous dites : ‘Bon, finalement ! Il y a des jours, où mieux vaut les laisser passer les idées, brillantes ou pas !’ La bosse, qui vient de me pousser sur le front va en faire pousser de nouvelles, je l’espère, et un peu moins dangereuses !

The End.

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