Elle court la rumeur
En moins d’une semaine, deux rumeurs ont défrayé la chronique : celle, concernant Valérie Trierweiler, qui avait soi-disant saccagé l’Elysée lors de sa scène de ménage avec François Hollande -3 millions d’euros de dégâts selon ces drôles de sources-, et celle qui concerne les écoles qui enseigneraient soi-disant ‘l’étude du genre’ dans les maternelles et les écoles primaires, ce qui a eu pour conséquence que les parents-convaincus par la rumeur-retirent leurs enfants de l’école, et cela donne lieu en ce moment à de nombreux débats sur cette question.
La rumeur virale
Il y a quelque chose d’assez effrayant dans cet aspect viral de la rumeur. Une fausse information, vite reprise emballe le web en quelques heures, et l’on finit par douter de la vérité. Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faut ? Qui doit t’on croire ? Il faut alors de sérieux démentis des uns et des autres pour que la vérité soit rétablie.
Sommes nous crédules ?
On peut se demander sur quoi elle se fonde, sur quel terrain elle est semée pour trouver ainsi des esprits sains et normaux, prêts à croire facilement des choses un peu ‘incroyables’ dans d’autres circonstances. Sommes nous tous devenus des moutons de Panurge ? Prêts à sauter de la falaise, prêts à croire n’importe quelles sornettes, parce qu’elles se sont répandues comme une ‘traînée de poudre’ sur le web ? Dans quel climat de défiance vivons nous pour que ce genre de fausses informations puisse être crues, relayées, sans un minimum de vérification des faits ?
Il y a quelque chose d’assez effrayant dans tout ça, et cela donne sérieusement à penser sur les informations ou fausses informations qu’on trouve sur internet. Il va falloir à nouveau bien entraîner sa capacité à douter pour ne pas se retrouver agent, et ‘colporteur’ de la rumeur à son tour.
Apprendre à douter pour ne pas être désinformé
Cela donne sérieusement à penser aussi sur ce climat de défiance qui règne ça et là, sur ce terreau, où peuvent croître si facilement de fausses informations. On peut aussi s’interroger sur les intentions de ceux (individu ou groupe d’individus) qui sont à l’origine de ces rumeurs. A l’heure d’internet, la rumeur peut devenir une sacrée arme dans les mains de personnes malveillantes, et notre république me semble un peu secouée en ce moment. Un peu fragile. Attaquée de toutes parts. A nous d’exercer notre vigilance, et notre droit à être informé, et non pas d’être ‘désinformé’.
Ps: Ceci n’est pas un réquisitoire contre internet. Je suis la première à l’utiliser toute la journée, mais plutôt de son mauvais usage !