Podcast Nouvelles humoristiques

Ca y est ! C’est parti ! Je me lance dans l’aventure du podcast.

Voici donc un podcast autour de la nouvelle humoristique, qui dans un premier temps présentera des nouvelles peu connues d’auteurs classiques comme Maupassant, O.Henry, Tchekhov, des contes des mille et une nuits, etc…Littérature donc plutôt classique, mais des petits bijoux qu’on connaît peu. La durée des épisodes sera de durée diverse. Lus par moi-même.

Les deux premières nouvelles sont de O’Henry (William Cole Porter), extraites de son recueil de nouvelles New York Tic Tac,

Mémoires d’un chien jaune

Mémoires d’un chien jaune, nouvelle extrait du recueil de nouvelles New york Tic Tac de O’Henry, grand auteur de nouvelles américain du 20ème siècle. Lu par Fabienne Prost
Dans cette nouvelle, un chien jaune nous parle de sa vie avec ironie de sa maîtresse, des petites manies de celle-ci, de son appartement à New York, du mari de celle-ci, de ses rêves, des autres chiens avec qui il parle, etc.

Cadeaux inutiles

Les cadeaux inutiles, nouvelle extrait du recueil de nouvelles de O’Henry , New york Tic tac.
Lu par Fabienne Prost
Cette nouvelle met en scène un jeune couple amoureux et désargenté, qui le jour de noël veut s’offrir l’un à l’autre le plus beau des cadeaux…

Ces nouvelles sont regroupées dans un CD, New york Tic Tac, que j’ai enregistré il y a quelques années avec Olivier Lecerf, comédien Voix off. Vous pouvez le retrouver aussi en format numérique sur mon site: http://www.caracolivreseditions.com ou sur des plateformes audio comme Audible.

Voici donc le lien pour écouter les premiers épisodes : Lien

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Joie de l’instant

Joy spotting

Des petites doses de joie. Profiter du présent. Jouir des petites choses de la vie. D’un rayon de soleil sur un parquet, ou sur la peau. Etre doucement aveuglée par un rai de soleil face à la mer, les poumons grands ouverts, le corps jouant avec le vent, et l’air marin. Etre soi-même une corde musicale dans le grand vent.

Le sourire d’un chat. Le sourire d’un enfant. Un fou rire entre sœurs. Quelques marguerites sur un gazon vert. La beauté, qui s’invite partout. Dans un trio de couleurs, de fruits appétissants sur un étal. Sur la peau d’un être aimé. Le sourire de ma mère. De mon père.

La douceur de la musique, que l’on écoute, que l’on joue, que l’on chante. L’eau de la fontaine, qui s’écoule délicatement. Les chants des étourneaux dans le pin. Le chant du coq déréglé à quatre heures de l’après-midi. Le cri du hibou à la tombée de la nuit.

La beauté, partout. Même sur une autoroute, avec le ruban gris de la route, et le ciel bleu infini. Dans une flaque d’eau d’un égout, où le soleil vient se refléter

Tout est beau, quand on a le goût et l’appétit de vivre. Même les choses, qui par définition ne sont pas belles, le deviennent. Même une rue sale, et terriblement polluée dans une ville d’Inde, avec les vaches au milieu de la route, les fils électriques qui pendent, le trafic incroyable des voitures et autres pousse-pousses, les petits commerces sur le trottoir, le bruit infernal, et les gens, par milliers. Il y a de la beauté dans cet instant vécu pleinement. Poésie de l’instant, même dans l’anarchie la plus totale.

L’amour de la vie infini, qui se manifeste par tous les petits plaisirs du quotidien. Juste un peu de vent dans les cheveux, de soleil dans les yeux, et je vibre avec l’univers.

Poème 2021

Le monde sens dessus dessous

Suis je au-dessus ? En dessous ?

Plongée dans les abîmes

Entre deux fous rires

Entre deux absences

Mort de rire, ou mort de plaisir ?

Quand la mort rôde

Toutes babines dehors

Quand la mort frôle

Sens tu son souffle chaud ?

Que nous reste t-il ?

Le délire, le rire, le plaisir ?

Aller au-devant du pire, agir ?

Ou fermer les yeux, rêver

D’un monde meilleur et dormir.

Tableau arbres

Parfois, il n’y a pas besoin de mots pour dire les choses. Juxtaposer des images de façon aléatoire, et ensemble, elles te racontent une histoire.

Parfois, les images sont plus fortes que les mots. Juste se laisser imprégner par la beauté de la nature, et par les formes géométro-poétiques, qu’elle compose juste pour nous.

Parfois aussi, ce sont les mots qui lient les images, et qui vont créer une histoire, là où il n’y a que des succédanés d’instants figés dans le temps, immortalisant un instant T de l’été.

L’arbre penché

RICOH IMAGING

L’arbre penché

Il suffit de pas grand-chose parfois pour déclencher en soi l’envie d’écrire. Les petits riens de la vie, les petites choses qui vous touchent, sans que vous le sachiez et que vous réalisez tout d’un coup.

Un arbre penché, enrobé de lumière, un coin d’ombre invisible à l’oeil, un chemin emprunté mille et mille et une fois, qui tout d’un coup sous le coup de projecteur de l’appareil photo vous paraît plus beau, plus mystérieux qu’avant. Et vous comprenez pourquoi peut-être alors votre coeur à chaque fois s’ouvre, s’émeut, s’élargit quand vous passez par le détour de ce chemin.

La beauté de la nature m’émerveille toujours. Peut-être encore plus maintenant qu’elle est en danger, ou qu’elle souffre de la grande chaleur. Cette verdure, qui fait du bien. Cette verdure, qui jaunit au fur et à mesure de la sécheresse des sols. Serons nous condamnés un jour à ne profiter de la verdure qu’en photo ? Je ne l’espère pas.

Les petites douceurs de la vie

Les petites douceurs de la vie…

Avant les grands départs, les grands regrets, les grands changements, ces choses, qui vous bousculent, qui vous tordent le coeur, qui vous mettent sens dessus dessous…Ces climax de la vie, qui vous font peur, mais qui sont parfois nécessaires pour avancer, pour bouger…

Alors, avant que le départ ne se proflle, profiter des petites douceurs de la vie, de celles que l’on s’offre tout simplement, comme aller chercher des mûres dans les fourrés, par un matin de pluie avec son pot à lait. Faire l’équilibriste dans le fossé pour ne pas tomber dans le trou, rempli de glaise, ne pas se piquer les doigts avec les ronces, et tenter de remplir son pot, mûre après mûre. En manger une, juste pour y goûter… Et à nouveau, petit jeu d’équilibriste. La jambe se tend, et essaye de  poser le pied sur le versant opposé, glissant, strié d’argile, et lorsqu’on a son appui, on se cale près du roncier, et l’on joue des doigts pour trouver les mûres, aller vers celles, plus grosses, plus juteuses sous les feuilles vertes. Et la pluie fine, qui vient vous chatouiller le nez, et l’on remet la capuche de l’anorak, et le petit jeu reprend, fossé après fossé.

Et ce petit temps pour soi que l’on accueille vous rappelle d’autres moments plus lointains, où l’on faisait cela, enfant, un peu différemment, avec sa maman à côté de soi. Aller chercher des mûres n’était pas qu’une partie de plaisir, et plus vite le pot était rempli, et mieux c’était.

Le must, c’était surtout de les manger en confiture ! Et sentir la bonne odeur de mûre cuite s’échapper de la casserole bouillante, et envahir toute la pièce. Rien que l’odeur était un régal, et faisait oublier les mains rougies, les piqûres dans les ronces, les bas de pantalons marrons de gadoue, les piqûres de guêpe, la trop grande humidité, ou la trop grande chaleur, la chute dans la bouse de vache, les engueulades entre soeurs, la compétition à qui remplirait le plus vite son sac, son pot, les renversements de pot etc.

Juste apprécier ces petits moments de la vie. Ces petits bonheurs tout simples de la vie à la campagne.

 

Ciels

Le ciel, comme une calligraphie,

Le ciel comme le mouvement de l âme même,

Le ciel, comme un paysage intérieur,

Le ciel, doux, sombre, menaçant, lumineux, et toutes les teintes de l’humeur.

Lire le ciel. Etre touchée par le ciel. Emue, apeurée, enthousiasmée, et tant d’autres choses.

Comment cette toile peinte au-dessus de nos têtes, une différente chaque jour, et parfois même plusieurs dans la journée, comment elle nous bouge, nous inspire, nous travaille, nous mobilise, nous démobilise, nous rassure, nous rassasie de beauté, dans quelque lieu que l’on soit. On peut toujours compter sur la beauté du ciel.

Le ciel, et mes rêves. Le ciel, et mes doutes. Le ciel, et mes questionnements. Le ciel, et ses réponses.

Ne pas partager le même ciel, mais faire ce même mouvement de lever la tête vers lui, et voir le soleil, et les nuages hiéroglyphes, animaux, monstres, bibendum, ou effilochés, toujours changeants. Leur discrète ou massive présence.

Avoir la bouche plein de ciel. Les yeux plus grands que le ciel. Vivre d’amour et de ciel. Il y aurait des expressions à inventer avec le ciel.

Ce dôme fascinant au-dessus de nos têtes.