Plongée sensorielle au cœur des souks de Marrakech

Photo 097'Dépaysement ! Instant magique ! Quand les yeux ne savent plus où se poser tant il y a  de choses à voir, quand les sens sont en alerte, quand l’odorat est excité, quand le corps est en mouvement, et ne peut plus qu’aller de l’avant.

Les ruelles étroites et sombres, les toutes petites échoppes, les vendeurs d’épices, de viande, de pâtisserie, de poteries, de cuir, de sacs, de lampes, de métal ajouré, de bijoux, de tapis, les étals de légumes, les volailles,  les femmes en burka, les femmes voilées, les femmes en moumoutes léopard, les hommes en burnous, les hommes habillés à l’occidental, les portes bleues, les mobylettes, les vélos, les ânes et leur carriole,  les chats partout, les odeurs rances ici des tanneurs, parfumées là des herboristes, les couleurs magnifiques de la laine tressée, le treillis des toits.

Tellement de choses à voir. S’imprégner de ces nouvelles images, de ces nouvelles odeurs. On peut se perdre dans la Médina de Marrakech, dans tous les sens du terme. Se perdre au détour d’une rue, tomber sur un Riad ou hôtel splendide, qu’on pouvait à peine deviner derrière la porte. Se perdre dans ces ruelles étroites, ne plus savoir où regarder, au sol, au ciel, se faire klaxonner par un vélo, ou un scooter qui arrive en trombe-le piéton n’est jamais roi ici- se faire héler par un marchand de poterie, ou de bijoux. Se perdre quand tradition et modernité se télescopent.

Les toutes petites boutiques des tailleurs, les forgerons, les tanneurs, les réparateurs de scooters qui tiennent dans des carrés de un mètre sur un mètre. Se perdre, les sens sens dessus dessous. L’odorat assailli par les parfums enchanteurs du musc ou de l’ambre noire, puis dégoûtés par les odeurs vives du travail des tanneurs, les yeux enchantés par les mille couleurs des poteries, des épices, ou agressés par les étals de viande à l’air nu. Le corps bousculé ici, coincé dans la foule là.

Et lorsque enfin, on trouve le chemin du retour, quand la rue s’élargit vers une place, quand l’on retrouve les terrasses de café à l’occidentale, on a peine à imaginer que là-bas, à deux ruelles de là, tout ce petit monde vit et travaille. Toutes ces images d’un autre temps. Un petit monde laborieux, d’hommes et de femmes, qui auraient échappé à la modernité.

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