Le monde…Sens dessus dessous

Difficile de ne s’intéresser qu’aux petits instants volés, lorsque le monde dans lequel nous vivons semble partir en vrille.

Août-Sept 2014: l’Ukraine, la guerre à Gaza, la guerre en Irak, les chrétiens d’Orient assassinés, et forcés de prendre la route,  les difficultés du gouvernement français, et la menace nationaliste. Puis, devant la barbarie du soi-disant état islamiste, la nécessité pour l’Occident de faire quelque chose, d’où une coalition des états occidentaux, et la menace à l’horizon d’un conflit généralisé. Sans parler de ces jeunes français, de ces familles qui prennent le chemin du Djihad. Sans parler des effets désastreux de la crise économique un peu partout dans le monde. Sans parler des dérèglements climatiques, qui créent son lot de catastrophes.

Il y a quelque de chose de fou dans tout ça. Comme si tout d’un coup, le monde était emporté dans une spirale de violence. De plus en plus rapide. De plus en plus folle. Comme si inéluctablement, nous nous dirigions vers un troisième conflit mondial. Comme si bien malgré nous, toutes les conditions étaient réunies pour une catastrophe de grande ampleur.

Difficile de ne pas s’inquiéter un peu, un tout petit peu. L’Occident semble parfois un peu faible, un peu impuissant, un peu hésitant devant la menace terroriste, et les graines de terroristes qui germent sur son sol. Comme s’il n’avait pas assez de problèmes à résoudre.

Et nous nous battons au quotidien pour notre subsistance, et nous menons vaille que vaille notre petit bonhomme de chemin avec ses grandes joies et ses grandes tristesses. Difficile cependant de faire abstraction de ce monde dans lequel nous vivons, de ces images du monde, dont nous sommes témoins, et qui nous laissent dans la bouche un goût amer. Le fait même d’être témoin sans pouvoir rien faire peut conduire à des attitudes différentes: l’indifférence pour se protéger, l’action (mais quelle action ? donner de l’argent à une ONG par exemple, militer dans une association ?), mais le plus souvent, c’est le sentiment d’impuissance, qui est le plus fort, et qui casse toute vélléité d’action. Le ‘A quoi bon ?’ règne. Et l’on pousse le bouton ‘Arrêt’ de la télévision, parce qu’on sature de cette information, parce que dans l’absolu, on aimerait agir, on aimerait aider ces frères d’humanité, à quelques milliers de kilomètres, mais qu’on ne sait pas comment agir, ou parfois quel parti prendre. Mais faut t-il prendre parti, quand ce sont des populations civiles qui sont prises en otages par leurs gouvernants ?

S’intéresser aux petits instants volés est une activité de temps de paix, mais de plus en plus, malheureusement, nous entrons dans un temps de guerre, et cet intérêt pour les petites choses paraît bien vide face aux évènements qui s’annoncent.

 

 

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