Une photo un peu mystérieuse, entre netteté et flou.
Se laisser inspirer par ce qui vient, par ce qui naît de l’instant, sans trop chercher à comprendre, sans trop chercher à rationaliser.
Cet invisible qui nous entoure, et qui parfois se montre à nous, imperceptiblement, si on veut bien le voir, si on veut bien y croire.
Cette envie de croire aux fantômes, aux présences, aux papillons-âmes des défunts dans le chamanisme. Pour se consoler, se dire qu’il y a un après, après la mort. Dans l’espoir de retrouver nos chers disparus, depuis longtemps, ou depuis peu.
Cette photo, comme l’instantané de l’invisible. Quand le flou prend le premier plan, quand l’irréalité est plus forte que le réel.