Se nourrir de rêves

Vous êtes vous déjà demandé ce qui était moteur en vous, ce qui vous faisait vibrer, ce qui vous faisait vous lever le matin, ce qui vous faisait briller les yeux ? L’amour, sans doute, mais tout le monde n’a pas de grand amour avec qui partager sa vie.

Je me suis donc posée cette question, au regard des années accomplies, et des années à venir, et je crois bien que chez moi, au-delà de l’amour de la vie en général, ce qui me fait me lever le matin le sourire aux lèvres, et l’envie d’entreprendre, quoique ce soit, de petites ou de grandes choses, ce qui est moteur en moi, c’est le rêve, l’inaccessible quête, comme chantait Jacques Brel. Et qu’importe si celui-ci est un peu éloigné, est inaccessible, le chemin que j’aurais pris pour m’en approcher m’aura bougé, m’aura nourri, m’aura fait accomplir ces quelques pas en avant, m’aura fait acquérir de nouvelles compétences, m’aura fait rencontré de nouvelles personnes. Et qu’importe si ce premier rêve s’évanouit, il est vite remplacé par un autre, peut-être un peu plus accessible, peut-être un peu moins fantasmé, peut-être un peu plus à ma portée.

Comme si je nourrissais toujours l’enfant en moi, et que cette petite fille en moi avait besoin de cette nourriture-rêves ou objectifs à atteindre-pour s’épanouir, pour faire que la vie vaille la peine d’être vécue. Et plus, l’on me dit: Non, ce n’est pas pour toi !, plus la petite enfant têtue en moi se dit: Et pourquoi pas ? Je peux essayer. Cela ne me tuera pas d’essayer. Et qu’importe si le temps passe, et que ce rêve est en effet inaccessible, cela ne m’aura pas empêché d’avoir vécu cette expérience, d’avoir tenté ma chance. Pas besoin de grands résultats. Juste la joie de l’accomplissement de ce rêve, le plus loin où j’aurais pu le porter. Et cela jusqu’à mon dernier souffle, en tout cas, je l’espère.

Une amoureuse de la vie en quelque sorte.

 

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Jour de pluie

Jour de pluie, et tout se voile de gris. Le paysage extérieur, comme le paysage intérieur. Comme une nappe de pétrole grise, le ciel s’est infiltré en moi et vient saper mon humeur. Il faut faire avec ses dépressions atmosphériques intérieures. Pas toujours facile. Se dire qu’après la pluie, un rai de soleil pointera le bout de son nez, balayera la pluie et  colorisera mon paysage intérieur. En attendant, ce qui me paraissait formidable hier me paraît fade aujourd’hui, et je traverse le jour en pilotage automatique.

Reste la musique, qui paraît-il, adoucit les moeurs. Du moins, peut-elle apporter cette once de joie, qui me manque. La musique et le chant, cadeaux des dieux peuvent influencer mon humeur, et m’apporter d’abord artificiellement, puis installer cette joie intérieure du jour.

Le chant, relié au souffle, en traversant mon corps va balayer un peu le gris, et comme un vent salvateur va faire le ménage intérieur, La danse aussi a ce pouvoir bienfaiteur sur moi. Quand le corps se met en mouvement, il ébranle l’être tout entier, et je finis peu à peu par retrouver cette joie d’être au monde.  Et qu’importe les emmerdes, les déceptions, les ‘choses pas comme il faut’, qu’importe la fatigue de l’hiver, une petite lumière s’allume en moi, et ça y est, c’est reparti ! A nouveau sur les bons rails du jour. Le petit train-train du quotidien peut redémarrer.

Un instant volé parmi d’autres

Un instant. Un instant volé au déroulé du temps. Quand le temps se fige, et se cristallise en une image, et que toute la plage de temps passée à cet endroit-là, à ce moment-là reste mémorisé sous la forme d’une image T. Comme un raccourci, ou comme si l’accumulation de tous les moments passés à cet endroit, ou avec cette personne se transformaient en une image. Ma grand-mère maternelle, par exemple, c’est sa mise en plis blanche ou violette selon son coiffeur, c’est aussi son grand rire un peu gêné, son ‘Oh! tu exagères !’, c’est son chien Bouboule, c’est sa grande table de salon un peu moche, c’est elle, assise droite comme un piquet  sur un banc, après sa cent millième balade pour aller promener le chien. Comme toute une série de photos intérieures.

Parfois, on a besoin de la photo T, réelle, palpable pour faire revivre le souvenir, et c’est une boîte de Pandore, que l’on ouvre. Cette photo-là fait remonter alors tout un monde de souvenirs, de moments vécus, qu’on croyait avoir oubliés, et qui d’un coup, comme un diable surgissant de sa boîte, vous reviennent en mémoire, pour votre plaisir ou votre déplaisir. Et réveille votre ancien moi. Ce moi-là de cette époque, avec sa problématique, ses bonheurs et malheurs. Quand on y pense, c’est fou comme on peut être multiple, comme notre moi peut subir de transformations dans une vie. et la personne, que vous avez été hier vous paraît bien loin aujourd’hui.

Parfois, c’est l’indicible, ce ‘je ne sais quoi’ qui surgit inopinément que l’on va mémoriser,- Une main sur un visage, un geste un peu maladroit, une rougeur sur un front, un mot qui sonne étrangement, un mouvement vers l’autre réprimé- et toute l’avalanche de mots qui a précédé tombe dans les oubliettes. Seule cette petite chose-là est mémorisée. Comme un secret chuchoté à l’oreille, le corps parle et dit parfois plus de choses que les mots exprimés ou tus. En particulier, lorsque les choses ne sont pas ou mal exprimées entre les êtres, et l’on assiste à cet étrange ballet des corps, ces ‘Je t’aime-moi, non plus’, ces ‘Je sais, je ne sais pas’, ces ‘Tu me plais, mais chut ! C’est interdit ! Tu ne dois pas le savoir !’ Les signes que l’on décode chez l’autre, les signes que l’on émet, et qui nous échappent aussi, tout un monde souterrain non verbal, passionnant pour qui prend le temps d’observer.

L’instant volé, c’est aussi l’incongru. Ce qui vous fait rire, parce qu’ il y a un petit quelque chose, qui n’est pas à sa place, ou qui dénote, ou qui s’affiche comme un gros bouton sur le visage. Comme la conférencière très sérieuse, qui au cours de son exposé dans un amphi, enlève machinalement sa chaussure, et se gratte ostensiblement le pied. Et son passionnant ou très ennuyant exposé sur les rites initiatiques des aborigènes d’Océanie est vite oublié, et ce qui reste de cet exposé 30 ans après est ce geste, qui vous a amusé, qui vous a fait rire à ce moment précis. La mémoire est parfois un peu injuste, et fait de drôle de raccourcis, pas toujours favorables pour les personnes qui en sont l’objet.

Etre sensible à ces petites choses de la vie, qui font que même dans le rien, il y a quelque chose qui se passe. Pour qui a le goût de l’observation, il y a mille choses qui se passent tout le temps, et particulièrement, quand des êtres humains sont réunis dans un même endroit, à un instant T. Et l’on joue au petit détective. Lire les indices, voir les actions-réactions, entendre ce qui n’est pas dit entre ces personnes réunies là, ce jour-là, ce qui est tangible, ce qui est impalpable.

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Choses vues

Etre attentif aux petites choses de la vie, à l’infime, à ce qui transparaît involontairement, à ce qui se glisse, à ce qui surgit. Des petites choses fines, que l’on saisit l’espace d’un instant. Cette petite chose passagère, qui vous émeut quand elle point, et disparaît aussitôt, ou cette autre petite chose qui vous fait sourire ou rire, parce que tellement incongrue à cet endroit là, à ce moment-là. Devenir malgré soi cette caisse enregistreuse des petites choses de la vie. Observatrice à l’occasion. En retrait, pour mieux observer. Se laisser touchée, se mettre au diapason des émotions de l’autre à ce moment-là.
Halloween

Voir le petit garçon dans l’homme mûr, très souple, les traits fins, assis sur la scène, les jambes écartées, un bol rempli de petits papiers devant lui, qui a l’air dépassé par la tâche qu’il doit faire, à savoir sortir les petits papiers du bol, et citer les noms, qui y sont écrits. Election du plus beau déguisement d’Halloween. Sous les quolibets des femmes grimées, qui attendent d’entendre leur nom cité, et qui s’amusent avec lui, qui est en minorité dans cette assemblée. A l’air dépassé par les événements. S’emmêle les pinceaux dans les prénoms, s’énerve, se trompe, jette un papier au mauvais endroit, ce qui fait rire un peu plus l’assemblée. Est le centre de toute l’attention. Il râle. A quelque chose de touchant. L’écolière grimée assise, à côté de lui, grande blonde aux lentilles de zombie bleu clair s’en amuse, et essaye de l’aider. A ce moment précis, ils ont quelque chose de la petite fille et du petit garçon qu’ils ont été il y a un certain nombre d’années, infime et touchante chose qui surgit là, comme une image d’un temps passé. Comme on porte en soi toujours l’enfant qu’on a été. Que l’on ait 40 ans ou 55 ans, un bref instant il pointe son nez.

Fin de soirée
Se retrouver par hasard avec des femmes grimées en sorcières et autres écolières zombies dans le garage d’ un concessionnaire, qui fête ses ‘Portes ouvertes’. Echange de banalités avec les employés bien éméchés autour d’un verre ou deux. Une sorcière au maquillage zébré rit à gorge déployée dans le coffre d’un SUV. Un employé debout, la chemise un peu débraillée lui conte fleurette.

Une grande femme brune aux beaux yeux bleus, non grimée est perchée sur ses talons, et penche sévèrement d’un côté. Elle assaille l’écolière, aux lentilles de zombie, et la presse de les enlever, afin qu’elle puisse elle aussi les essayer. Sa voix pâteuse dit la soirée qui n’en finit pas de finir.

Deux-trois sorcières grimées et une écolière zombie se mettent à danser joyeusement entre les quatre-quatre sur un air de salsa, qu’un écran télé émet.

Un autre homme, la quarantaine, à la langue bien chargée se lance dans un numéro périlleux de séduction, avec une femme rousse : -Vous êtes vraiment belle, et… Il se rapproche d’elle, la prend par la taille comme pour danser un slow, et son pied, puis sa langue trébuchent à nouveau. Elle, compréhensive, le regarde avec amusement, puis met un peu de distance avec lui.

Arrive une compagnie de jeunes gendarmes, plutôt beaux garçons, qui vient voir si tout va bien. Une femme demande si ce sont des Chippendales. Un homme dit à une grande femme un peu pompette que son string est marqué ‘Gendarmerie’. Elle fait ‘Chut ! ‘, et lui montre qu’elle trouve sa réflexion vulgaire.

Un employé va au-devant d’eux, et leur propose de boire un verre, enfin, un verre de coca. Et ça discute un petit peu. Leur présence a changé un peu l’ambiance fêtarde de fin de soirée ; des regards curieux se tournent vers eux, avant qu’ils ne ressortent faire leur tournée.

Un jeune homme petit, trapu, à la barbichette, qui a l’air un peu plus clair parle ensuite des gendarmes, qui viennent de passer, et très vite sa langue dérape, et il devient incompréhensible. Se reprend, répète une ou deux phrases, avant que sa langue ne fourche à nouveau, comme empâtée par l’alcool.

Et là, je me dis que dans cette soirée Halloween, les aliens ne sont pas ceux que l’on croit. Comme s’ils s’étaient introduits dans les corps des gentils employés de la concession, et qu’ils se manifestaient dans le ‘bloubiboulga’ de leur langue empâtée, dans ces petits dérapages assez drôles, comme si par moment, ils reprenaient le contrôle sur la marionnette faite homme.

 

Le Mucem, photos

Un musée entre ciel et mer

Jolie découverte que  j’ai faite en découvrant le Mucem,  ce magnifique musée de Marseille, musée des civilisations et de la méditerranée, situé au bord des quais du port  de Marseille qui est sorti de la terre en 2013, ainsi que le quartier rénové des docks.

Une prouesse architecturale

Un vrai plaisir des yeux que ce musée: beauté et prouesse architecturale se conjuguent. Entre ciel et mer, il surgit comme un cube plat, dont les façades et le toit sont recouverts d’une sorte de moucharabieh de béton. Plaisir du visiteur aussi, qui depuis les escaliers extérieurs ou la passerelle peut  voir la vie du port, ses petits bateaux, ses navettes, ses baigneurs, à travers ces auréoles de béton.

Un musée ouvert

Un musée ouvert aux visiteurs, et aux flâneurs. En effet, un parcours gratuit permet de découvrir le bâtiment du musée, et son joli café sur la terrasse à l’étage supérieur. Le visiteur, qui souhaite découvrir les collections du musée a le choix entre la collection permanente (galerie de la méditerranée), et les expositions temporaires. En prenant la passerelle, il a accès a d’autres salles, situées dans le fort saint jean. Tout un programme estival d’apéro-concerts dans ce lieu est prévu au mois d’août, avec une centaine d’artistes. Opération ‘Plan B’. A suivre…

Des expositions intéressantes entre présent et passé

Les expositions temporaires, qui sont présentées sont ouvertes sur le présent, et sur  le passé.  Par exemple, l’exposition sur la vie des ordures, passionnante exposition sur le processus entier de la collecte des déchets jusqu’au recyclage des matériaux, et la question des déchets non recyclables ou dangereux en France et dans quelques pays du monde, et l’exposition sur les aventuriers des mers, focus sur 1000 ans d’histoire des mers. Il y en a d’autres à découvrir…

Pour planifier une petite visite au musée, ou pour plus d’informations, allez visiter le site; http://www.mucem.org

 

 

 

L’éveil de la permaculture, le film

L’éveil de la permaculture, un documentaire de Adrien Bellay vient de sortir en salles.

Vous avez déjà entendu parler de la permaculture, mais vous n’en savez pas grand-chose ? Ca tombe bien. Un joli documentaire sur ce sujet vient de sortir: L’éveil de la permaculture de Adrien Bellay, qui donne des clefs de compréhension sur ce qu’est la permaculture, et sur qui sont aussi les permaculteurs.

Nous découvrons la permaculture à travers le prisme de la formation, car le réalisateur est allé à la rencontre des formateurs qui enseignent cette nouvelle méthode de cultiver, et l’on découvre dans ce film que la permaculture est plus qu’une nouvelle façon de cultiver, mais un monde en soi, une conception holistique de l’agriculture et du monde, ‘soigner la terre pour mieux soigner les hommes’, et que les communautés de permaculteurs sont une sorte de pionniers de la terre, des expérimentateurs de demain, qui créent de vrais ‘jardins-forêts’, ‘permanents’.

Mais qu’est-ce la permaculture ?

La permaculture, selon la définition est une méthode systémique et globale qui vise à concevoir des systèmes (par exemple des habitats humains et des systèmes agricoles, mais cela peut être appliqué à n’importe quel système), et qui s’inspire de l’écologie naturelle  et de la tradition.

Dans ce documentaire, ces formateurs,  que l’on retrouve ensuite sur le site leveildelapermaculture-lefilm.com, riches de leurs 30 ans d’expérience de permaculture montrent le chemin pour cultiver la terre de façon respectueuse et efficace. Cela consiste entre autres à récréer des écosystèmes dans son jardin ou sur ses terres, comme le modèle de la forêt, où tout est recyclé, où tout repousse année après année, où la terre-mère nourricière est soignée afin qu’elle produise mieux, et non pas épuisée par des engrais chimiques. Le permaculteur est un peu biologiste, parfois un peu artiste aussi.

Dans ce documentaire aux images soignées, l’on découvre aussi de nombreux jardins et terres de permaculteurs, et on comprend par l’exemple ce qu’est cette approche de l’agriculture. On est le témoin privilégié de l’enseignement que reçoivent les aspirants-permaculteurs, et l’on peut aussi entendre la parole de ces futurs permaculteurs. Venus d’horizons divers, pour certains, la découverte de la permaculture remet en question toute leur vie, et l’on peut écouter les différentes aspirations de chacun. Il y a de vraies communautés de permaculteurs-certains choisissant de vivre en autarcie, d’autres cherchant à transmettre ces nouveaux et formidables outils, afin que ce savoir et cette approche de la vie soit partagée par le plus grand nombre.

Ce documentaire, qui a été financé de façon participative, est une vraie immersion dans la permaculture en France, et donne envie de se muer en ‘permaculteur’.

Sortie en salles le 19 avril 2017. A voir absolument.

Ci-dessous, la bande annonce du film.

Pour en savoir plus sur le film, les auteurs, et leur intention, les intervenants du film, et les filières de formation, rendez vous sur le site: http://leveildelapermaculture-lefilm.com/

 

 

 

 

 

 

? http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19567832&cfilm=252101.html

Demain, le film

Demain, le documentaire de Mélanie Laurent et Cyril Dion, sorti en 2015 est un formidable ‘booster’ d’envies.

Face au constat dramatique de l’état de la planète qui est dressé au début du film- une étude annoncerait la fin d’une partie de l’humanité d’ici 2100-ils ont pris le contre-pied du documentaire sur l’écologie souvent alarmant, et ont décidé de s’intéresser aux initiatives positives déjà existantes en Europe et dans le monde,  aux solutions ou expérimentations porteuses d’avenir, qui ne demandent qu’à être répliquées ailleurs. Ils sont donc partis avec leur équipe dans une dizaine de pays pour aller à la rencontre de pionniers de l’écologie, de l’éducation, de l’économie, de l’énergie, et de la démocratie, qui montrent de par leur action dans le monde aujourd’hui comment on peut rêver le monde demain, si ces initiatives positives étaient adoptées par l’ensemble de la planète.

Parmi ces pionniers, on peut trouver Emmanuel Druon, le patron de Pocheco dans le Nord-Pas de calais en France, qui montre par l’exemple qu’on peut faire des économies en produisant de manière écologique, mais aussi Jan Gehl, l’urbaniste-architecte danois, qui est l’instigateur de la ‘Copenhagisation des villes’, ou comment rendre les villes aux vélos, et à leurs habitants.  On y croise aussi Charles et Perrine Hervé Gruyer pour la permaculture dans leur ferme maraîchère de Normandie, les économistes Bernard Lietaer pour les monnaies complémentaires ou Michelle Long aux USA pour le réseau ‘Balle’, épicentre de nouveaux modèles économiques.  On peut aussi voir une école très novatrice pour les enfants en Finlande, où l’on les prépare à la vie en adaptant les méthodes aux enfants dans un esprit non compétitif, on y croise aussi Pierre Rabhi pour l’agro écologie, mais aussi Robert Reed, porte-parole de la coopérative Recology, qui met en oeuvre la démarche ‘zéro déchet’ à San Francisco, ainsi que de nombreuses expériences citoyennes et participatives, que ce soit à Detroit, aux USA avec le mouvement d’agriculture urbaine, le mouvement des Incroyables comestibles à Todmorden au Royaume Uni, où l’on plante des légumes un peu partout en ville, créant du lien social entre les habitants, ou l’équipe du Bristol Pound à Bristol, une monnaie locale de la ville qui donne du sens à ceux qui la partagent, ou la démocratie participative dans une petite ville de l’Inde, et plein d’autres initiatives, que je n’ai pas toutes citées. Expériences à petite ou grande échelle qui montrent le chemin, ce vers quoi l’on peut tendre.

Face aux nouveaux défis qui nous attendent, il est bon de voir que certains déjà pensent le monde de demain, et que souvent les solutions sont envisagées collectivement. A l’échelle d’une ferme, d’une ville, d’une grande ville urbaine. Cela redonne de l’espoir, et cela invite à se bouger soi-même.

Pour en savoir plus sur les projections à venir, ou si vous souhaitez organiser une projection du film dans votre ville, dans votre collège ou tout autre lieu, voici le site web:

https://www.demain-lefilm.com/le-film

Le site est accessible aussi en anglais: https://www.demain-lefilm.com/en/film

 

 

 

 

Humeur

Et si je décidais d’écrire, en plus de mes petits instants volés sur des sujets d’actualité, sur des sujets brûlants que sont l’écologie, les nouvelles initiatives en matière d’environnement, nouveaux matériaux, nouveaux états d’esprits ?

Le monde est en train de changer, et nous avec, et il faut prendre la mesure de ce changement. Il y a d’un côté ceux, tentés par les nationalismes et le retour au passé, parce qu’ils craignent ce monde mouvant sous leurs pieds, et leurs certitudes du siècle passé ébranlées. Et de l’autre, il y a ceux, qui prennent la vague. Ceux, qui eux aussi, ont un peu peur de ce monde en constante évolution, mais qui décident de prendre un surf, et de surfer sur la vague. Ok, ça bouge ! Alors bougeons avec ! Et l’incertitude que je vis actuellement pourra peut-être se transformer en opportunité demain, si je décide que le changement est positif, et non pas quelque chose d’effrayant contre lequel il faut se barricader.

Dans son essence même, la vie est changement. Donc n’ayons pas peur du changement, et essayons de voir plus loin, d’aller au devant du changement. Ou alors, soyons-en les chantres pour pouvoir mieux imaginer demain, pour pouvoir se projeter dans le futur, et si ce n’est maîtriser le changement, peut-être un peu l’orienter, afin que le monde soit toujours un lieu favorable pour les êtres humains.

C’est pourquoi, je voudrais consacrer quelques articles aux nouvelles initiatives écologiques, environnementales, nouvelles expériences, nouvelles mentalités, etc… C’est comme si à l’aube d’une catastrophe écologique certaine- comme si le chronomètre de la fin avait été mis en route-, il y avait une effervescence des esprits incroyable, et Facebook  entre autres se fait l’écho de ces nouvelles tendances avec les vidéos et articles sur toutes ces maisons écologiques, serres écologiques, bennes à déchets écologiques, machines écologiques, barrières dans l’océan pour lutter contre les déchets, etc….

Je veux donc aussi me faire l’écho de ces belles initiatives dans ce blog.

A bientôt !